Avons-nous remarqué à
quel point nous vivons désormais entourés de déséquilibrés ? A suivre la
presse française, nous serions dans une société menacée en permanence par les
fous, les déséquilibrés, les angoissés ou encore les désespérés. Bigre !
Bien sûr, on n’est pas
obligé de le croire. On peut même penser que ces prétendus
« déséquilibrés » qui pullulent ces derniers temps sont, au
contraire, un excellent alibi pour ne pas parler de ce qui pourrait fâcher.
L’attentat de
Jouay-les-Tours contre des policiers agressés à l’arme blanche ? Chorus
médiatique : l’œuvre d’un déséquilibré, la palme revenant (évidemment) à
I-Télé dont la journaliste remettait même en cause la véracité de l’apostrophe Allah Akhbar ! proférée en cette
occasion. Et tout cela pour s’apercevoir peu de temps après, bien sûr, que
l’incriminé était bel et bien mû par des réflexes terroristes et islamistes.
L’attentat de
Poitiers d’un automobiliste lancé sur des piétons ? Re-chorus
médiatique : l’œuvre d’un déséquilibré, Radio-Classique ajoutant tout de même à toutes fins utiles que ce
dernier avait fait état d’une (bonne) raison en invoquant le sort des
« enfants de Palestine ». En filigrane : la faute à Israël.
Enfin ! Chacun peut s’y retrouver.
Il n’est pas jusqu’à
l’attentat perpétré en Australie pour lequel la presse française n’ait invoqué
les agissements d’un déséquilibré, alors même que les médias australiens
pointaient ouvertement du doigt l’islamisme. Alors même que les autorités
islamiques australiennes s’excusaient ouvertement pour cet acte ignoble. Il est
évident que ce genre d’excuse n’aurait aucune chance d’être entendu en France
où, à chaque attentat perpétré au nom de l’islam, on n’a de cesse qu’on
n’exonère aussitôt la communauté musulmane en la faisant passer pour une
victime.
Voilà bien l’endroit où
le bât blesse. Chez nous, il s’agit à toute force et en toute occasion, même la
plus accablante, d’évacuer toute implication de l’islam et même de l’islamisme.
Le ferait-on tout de même qu’on se verrait aussitôt accusé de stigmatiser
l’islam, de verser dans l’islamophobie ou de se voir attaqué en justice par SOS
Racisme ou quelque autre association toujours à l’affût. Silence radio donc,
même quand l’implication islamique est évidente et avérée par des faits vérifiables.
Au fond, est-ce si
étonnant dans un pays qui interdit les crèches de Noël dans les lieux publics
mais autorise les femmes voilées à accompagner les sorties scolaires ?
Où cela nous
mène-t-on ? Directement à l’affaire Zemmour, ce véritable scandale d’Etat.
On croyait avoir tout vu avec les socialistes. Eh bien, non. Qui se choque de
ce qu’un ministre de l’intérieur, appuyé par le chef du PS, exige immédiatement
l’éviction de Zemmour d’un média soi-disant indépendant … et l’obtienne séance
tenante ? On sait les liens traditionnels « privilégiés » entre
le groupe Canal + et le pouvoir socialiste. Mais de là à obéir au doigt et à
l’œil en s’asseyant à ce point sur la liberté de la presse !
Il y a les bons esprits
qui avancent que cette liberté de la presse n’autorise pas tout. Soit !
Mais il convient de noter que les derniers excès soi-disant reprochés à Zemmour
pour le virer ne sont que des faits controuvés ou des propos qu’il n’a jamais
tenus (notamment ce terme de « déportation » que l’intervieweur du Corriere delle Serra lui-même affirme
n’avoir jamais entendu dans la bouche de Zemmour).
Nicolas Sarkozy avait
tort en fin de compte. Ce n’est même plus l’Allemagne de l’Est avec "La vie des autres" mais la Corée du Nord du bon
président Kim Jung Un avec la référence orwellienne.
Elle est pathétique,
cette gauche qui hurle au vichysme en traînant Zemmour dans la boue. Qui
rappellera à MM. Cazeneuve et Leroux qu’en fait de vichysme, la gauche est
légèrement oublieuse de son ancien patron, un certain François Mitterrand qui
avait été décoré de la francisque et fut un grand ami de René Bousquet, l’un
des organisateurs de la rafle du Vel d’Hiv ? Des faits que tout le monde
connaissait en son temps, y compris tous ceux qui jouent aujourd’hui les
indignés. Alors, en fait de leçons …
Quant à la pauvre, à la
pitoyable, à l’indécrottable Rama Yade, que ne ferait-elle pour se donner
l’illusion d’exister ? Rien moins que dresser une comparaison entre Eric
Zemmour et … Dieudonné ! Il fallait le faire, elle l’a fait. Qui lui dira
enfin qu’elle eut la chance inouïe, et inespérée pour elle, d’avoir été tirée
de l’anonymat par un Sarkozy en quête de « diversité ». N’ayons
pas la cruauté de rappeler à cette nullissime en politique la phrase fameuse
d’Audiard sur ceux qui osent tout, ce grâce à quoi on les reconnaît…
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