Certains d'entre
vous, honorables croyants du prophète Mahomet, seront sûrement tentés par
l’Occident et notamment par l’Europe, comme l'ont déjà été nombre de vos frères.
Ah ! L'Europe et ses protections sociales qui sonnent comme des incongruités sous
d'autres latitudes. L'Europe et ses avantages si attachants, ses privilèges,
ses aides et subventions en tous genres.
Comment ne pas
être tenté, en vérité ? Il n'est qu’à considérer notre pays, la France,
pour comprendre à quel point il peut fasciner. Pas les chefs d'entreprise, les
créateurs, les cerveaux ou les gens d’initiative, c’est évident. Mais enfin les
autres, tous les autres, les sans diplômes ou sans qualifications ; ceux qui
cherchent encore à nous faire payer la colonisation ; ou encore ceux qui
se déclarent invariablement « réfugiés politiques » parce que cela
permet de tenter sa chance auprès de l’OFPRA.
Les damnés de la
terre comme les profiteurs en sont parfaitement conscients. La soupe, fût-elle
populaire, est si bonne en France, elle est même vantée par les pouvoirs
publics au cas où il viendrait à manquer des candidats à l'immigration :
cette future clientèle de la gauche lorsqu’elle se décidera à octroyer le droit
de vote aux étrangers. Quant à ceux qui viendraient à s’offusquer d’une
générosité aussi aveugle, ils n’auraient d’autre ressource que de se cacher,
flétris par le procès en xénophobie et en racisme que ne manqueraient pas de
leur intenter les (trop) fameuses « associations », vous savez ces
machins autoproclamés qui donnent désormais le ton en France.
Tous ces
avantages sont bien réels, c’est un fait. Mais nos amis musulmans – qui forment
le gros des bataillons d’immigrés – auraient tort de se croire arrivés au pays
de cocagne. En particulier, ont-ils bien soupesé tous les risques d'une
installation en France, fût-elle clandestine ?
Car enfin, il
serait salubre de les éclairer, de les prévenir qu’à l’école de la république
où ils devront scolariser leurs enfants (première étape obligée du droit au
séjour) on leur instillera sournoisement la théorie des genres. Les collèges
conseilleront même aux garçons de porter la jupe, comme vient de l’encourager
le rectorat de Nantes sans que le ministère de l’éducation – qu’il serait plus
exact de rebaptiser « ministère de la rééducation » - n’y trouve à
redire.
Il est vrai
qu’il serait assez cocasse d’imaginer ces fameux "grands frères" portant
la jupe. Ils auraient bonne mine, nos barbus et nos dealers des quartiers !
Quant à leurs sœurs, peut-être bien qu’elles finiraient par se mettre en tête –
horresco referens – des idées délétères d’égalité ou de libération de la femme.
Amis musulmans de l’immigration, seriez-vous prêts à sacrifier votre âme, à
troquer vos valeurs traditionnelles contre un plat de lentilles, en venant vous
établir chez nous ?
Pis encore pour
vous, ce ne serait pas beaucoup mieux dans le reste de l’espace européen. La
récente victoire à l'Eurovision du travesti autrichien Conchita Wurst montre
bien dans quel état de décrépitude et de déliquescence est tombée l'Europe pour
se conformer à un politiquement correct forgé par des minorités
hyper-agissantes. Un Vieux Continent qui n’en finit plus de s’auto-flageller
depuis un siècle – depuis cette guerre de 1914 dont on célèbre le centenaire –
pour n’avoir plus voix au chapitre. Une Europe qui se liquéfie dans la
repentance et les bonnes intentions, que les Américains n’écoutent plus et qui
fait bien rigoler les théoriciens de l’Islam comme Tarik Ramadan au même titre
que Poutine ou que les dirigeants chinois.
Non, décidément,
hormis tous ces avantages matériels dont elle reste prodigue, l’Europe n’a plus
à offrir que le spectacle désolant de sa propre déchéance et de sa capitulation
face à ceux qui ne rêvent qu’à sa perte. C’est bien cette Europe-là, malgré les
rodomontades de ses experts bruxellois et les jérémiades de ses candides de
tout poil, qui est en train de sortir de l’histoire et non pas ceux qui
votent contre elle. Et ce n’est pas demain la veille que, dans les foyers qui
se tournent vers la Mecque, on aura pour livre de chevet « Mohammed porte
la jupe ». Pour le coup, doit-on vraiment le déplorer ?
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