Qu’importe à ces dames, qu’il y ait des riverains et sans doute aussi des enfants qui seront amenés à croiser des camés. Elles campent sur leur bonne conscience qui a valeur de droit à leurs yeux, moyennant quoi le bon peuple n’a qu’à s’incliner devant leurs lumières. Et le droit justement dans tout cela ? L’article L. 3421-1 du Code de la santé publique, assorti éventuellement de l’article 131-6 du code pénal, continue de déclarer illicite l’usage de stupéfiants. Ces dames en rose tentent de sauver les apparences en se parant de pseudo justifications médicales, mais on voit bien que le ressort de toute cette affaire est d’ordre idéologique. D’ailleurs, n’est-ce pas une nouvelle illustration du droit tel que l’avait exposé en 1981 – l’année où, selon Jack Lang, nous sommes passés des ténèbres à la lumière… – l’inénarrable André Laignel : « Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaires » ?
Caractérisée par la dictature de la communication en temps réel et par l’explosion des réseaux sociaux, notre époque laisse a priori peu de place à l’écrivain. Cette place, il doit se la faire lui-même. A lui, donc, le redoutable défi de s’imposer dans un contexte où l’immédiateté et l’émotion prennent souvent le pas sur la réflexion. Pour autant, les idées comme la réflexion n’empêchent pas les saillies, les humeurs voire, pour parler le langage actuel, la proactivité et l’interactivité. C’est la vocation même de ce blog.
Beaucoup de mes écrits ont été consacrés à l’actualité internationale, qu’il s’agisse d’Israël, du Proche-Orient et surtout des Etats-Unis, mon thème de prédilection. D’autres concernent la France et sa politique, des premières amours qu’on n’oublie pas si facilement et qui se rappellent volontiers à notre souvenir. Plus récemment, mes préférences m’ont conduit à vagabonder sur d’autres chemins, plus improbables encore : le monde du spectacle et le show-business qui reflètent d’une manière saisissante les aspirations et les illusions de nos sociétés.
Tels sont les thèmes principaux, quoique non exclusifs, que je me propose d’aborder avec vous, semaine après semaine, dans le lieu d’échange privilégié qu’est ce blog. Il va de soi que je ne me priverai aucunement d’aborder d’autres sujets qui me tiennent à cœur. Je le ferai à ma manière : directe et sans concession, parfois polémique mais toujours passionnée. Tant il est vrai que, dans ses turbulences même, la passion est la sœur jumelle de la sincérité.
dimanche 16 octobre 2016
Démocratie, avez-vous dit ?
Qu’importe à ces dames, qu’il y ait des riverains et sans doute aussi des enfants qui seront amenés à croiser des camés. Elles campent sur leur bonne conscience qui a valeur de droit à leurs yeux, moyennant quoi le bon peuple n’a qu’à s’incliner devant leurs lumières. Et le droit justement dans tout cela ? L’article L. 3421-1 du Code de la santé publique, assorti éventuellement de l’article 131-6 du code pénal, continue de déclarer illicite l’usage de stupéfiants. Ces dames en rose tentent de sauver les apparences en se parant de pseudo justifications médicales, mais on voit bien que le ressort de toute cette affaire est d’ordre idéologique. D’ailleurs, n’est-ce pas une nouvelle illustration du droit tel que l’avait exposé en 1981 – l’année où, selon Jack Lang, nous sommes passés des ténèbres à la lumière… – l’inénarrable André Laignel : « Vous avez juridiquement tort parce que vous êtes politiquement minoritaires » ?
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