Pour le pouvoir socialiste, décidément, la repentance est toujours à sens unique et aboutit invariablement à rabaisser la France
Faute d'avoir le courage de se
repentir auprès des Français du désastre absolu d'une gestion mensongère depuis deux ans et
demi, les socialistes se défoulent à peu de frais sur la repentance auprès de l’Algérie. Il y
a quelques jours à peine, le gouvernement, par la voix de Manuel Valls, a
désavoué l’initiative du maire de Béziers de débaptiser la rue « du 19
mars 1962 » pour en faire une rue « Denoix de Saint-Marc », non
sans condamner au passage les « nostalgiques de l’Algérie française ».
Sans doute le pouvoir socialiste aura-t-il estimé qu’il ne s’était pas
suffisamment couché devant l’Algérie et qu'il lui incombait de fallait faire un pas supplémentaire :
voici donc que, toutes affaires cessantes, il dépêche un de ses ministres – le Secrétaire d’Etat aux Anciens
Combattants – pour commémorer le 70ème anniversaire des événements
de Sétif.
Une aubaine pour un
pouvoir algérien corrompu, atrabilaire et frappé depuis des lustres au coin d’une
incompétence arrogante ! L’occasion rêvée pour le Moudjahid de faire donner les grandes
orgues de la propagande FLN et de tirer une fois de plus à boulets rouges sur la France et le "pouvoir
colonial".
Il y a si longtemps que
cette histoire de Sétif a été déformée par le pouvoir algérien et reprise en
boucle par les contempteurs professionnels de la colonisation française :
ceux qui, par exemple, se défoulent dans les colonnes du Monde en affectant de
découvrir qu’il existerait encore en France des gens qui n’auraient pas accepté la décolonisation
…
Rajoutons-en une
couche, encore et toujours, battons notre coulpe sans relâche pour que les
soi-disant historiens officiels de la guerre d’Algérie conservent leur fonds de
commerce. Peu importe qu’on ait travesti la réalité pendant des années. Peu
importe que la prétendue manifestation de Sétif, le 8 mai 1945, ait débuté en
véritable insurrection nationaliste contre la France. Peu importe que les « événements »
aient débuté par un massacre de plusieurs dizaines d’Européens par des
Musulmans : il ne faut surtout pas espérer transformer ces éternelles
victimes que sont les Arabes en bourreaux massacreurs. Peu importe qu’à la tête du
gouvernement français de l’époque se soit trouvé un certain général de Gaulle
qui n’est pas précisément le modèle rêvé du tortionnaire ou du colonialiste
obtus. Peu importe enfin qu’on ait délibérément triché sur le nombre de
victimes, côté musulman, pour transformer une répression à un trouble grave à l’ordre
public et à la légitimité de l’Etat français en un « massacre » et, pourquoi
pas tant qu’on y est, en « génocide »
…
La vérité, c'est que l’Etat français se déshonore
une fois de plus en faisant honteusement repentance. Imagine-t-on, encore une
fois, le général de Gaulle, qui n’avait jamais daigné s’excuser au nom de la France
pour les ignominies de Vichy, se prêter à un tel jeu ?
Donc, si on récapitule
depuis janvier : les attentats de janvier à Paris ? L’islam n’y est
absolument pour rien. Il en est même, nous dit-on, la première victime. Ainsi, il serait parfaitement incongru de demander aux musulmans de s’excuser. Ce serait de la stigmatisation. Avril 1945
à Sétif, lorsque les nationalistes algériens s’essaient à un coup de force
insurrectionnel contre la France en commençant par massacrer des Français ? La France s’excuse platement. « Voyage mémoriel » nous
assure-t-on dans un bel effet de nov’langue.
Dommage que la mémoire socialiste soit imperturbablement sélective et joue
toujours, comme par hasard contre les intérêts de la France. A quand un autre "voyage mémoriel" pour commémorer les massacres de harkis en Algérie ou la spoliation des pieds noirs ?
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